mardi 17 avril 2012

Les limites.

Mercredi je vois un chirurgien, mercredi je vais encore écouter dans quel état je suis..
Je n'ai pas très envie de savoir pour être honnête.
Depuis 2010 je n'ai été voir personne. Je n'ai eu que des discours négatifs que des solutions qui n'en étaient pas.
J'ai appris à me taire, à serrer les dents, à accepter mon état.
Accepter est un grand mot, comme si j'avais le choix ! On fait avec pour être plus juste.

Comment croire un médecin? comment donner ma confiance à des gens qui ont "jouer" avec mon dos?
Je ne crois plus à des jours sans douleurs.
Je ne veux plus être déçue, j'ai tellement espérer , tellement fait confiance la dernière fois.

La douleur cette chose sournoise qu'on ne voit pas, cet état qui me pousse à être continuellement confronté à mes limites. Je les connais si bien mais je ne les écoute pas.
Je veux toujours être celle qui peut, je veux être comme avant, pouvoir vivre des choses simples comme tout le monde.
Je mène cette guerre avec toi, ma douleur, je veux pouvoir être libre d'Etre, de vivre.

J'ai du mal à dire mes limites au moment où je les vis, je n'arrive pas à dire stop. Je lis dans ses yeux qu'il sait, pourtant je voudrais qu'il ne devine pas. Il est là, il m'aide tellement.
Ma douleur ne lui fait pas peur mais je n'arrive pas à montrer mes limites.
J'ai cette crainte d'imposer ma douleur, qu'elle empêche une vie "normale" qu'elle entraîne la fuite.
Je ne peux pas accepter de devenir éventuellement  un poids, une charge.

Lorsque je franchis mes limites je le paye immédiatement. Je mets de plus en plus de temps à récupérer. J'ai trié  beaucoup de choses chez moi pendant deux jours. Depuis dimanche je le paye, tout est effort , je suis dans ma bulle, je suis fermée. L'image qui me vient, c'est vouloir être au calme, dans la pénombre et m'autoriser à lâcher prise.




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