mercredi 30 décembre 2009

Nous y voilà presque..


2009 se termine...

Ceci est mon dernier message cette année.

Presque une année que ce blog est là, que vous ètes là, avec moi, pour la plupart, vous etes des anonymes.

Je voulais terminer cette année en vous disant merci à vous mes anonymes. Merci de me lire, merci d'être là même en silence.

Il y a aussi ceux que je connais, ceux qui sont là virtuellement et physiquement.

A vous toutes et tous MERCI. Merci c'est peu par rapport à toute cette présence, à toute cette écoute, à tout ce qui fait que vous m'aidez jour après jour à être encore debout. A encore avoir envie de regarder vers demain.

Il va y avoir un demain c'est certain.

Besoin de partager avec vous ma vie, c'est ce besoin fort de vouloir laisser une trace de ce que je vis au quotidien. Comme si le fait d'écrire mon mal, ma vie m'aidait à avancer.

Merci aussi à vous trois mes petites filles. Vous êtes la vie, vous êtes l'espoir, l'avenir. Vous êtes ce que la vie m'a donné de plus fort, vous êtes un cadeau dans ma vie.
Ma petite fée, mon parcourt depuis ta naissance est lourd, douloureux, sache petite fille que tu es un rayon d'amour, un jour tu comprendras tout ce qui c'est passé entre ta naissance et la suite de ma/ ta vie . Tu n'es responsable de rien, jamais cette idée ne m'a efleuré l'ésprit.

Bonne année 2010 à vous toutes et tous. Je vous dis à très bientôt.

mardi 22 décembre 2009

Encore quelques jours...


Et une nouvelle année va commencer, une année qui s'annonce déjà pas très drole, pas très douce, pas très facile...

J'ai envie de croire que c'est le temps, que c'est l'hiver qui me rend si mal... mais je crains que c'est simplement la normalité, le douleur augmente, elle augmente sans relâche. J'ai mal tellement mal. Je m'épuise petit à petit.

J'ai envie de m'accrocher à quelqu'un, j'ai envie de pouvoir souffler, je voudrais que tout ne soit pas juste à ma charge. Mais je dois tenir seule encore et encore et pour très longtemps.

C'est presque terrifiant de devoir tenir, de ne pas pouvoir être fatiguée, être à 200% pour elles, alors qu'au fond de moi je sens arriver le point de non retour, le point où je pourrais craquer.

Elles sont en vacances, c'est presque inssuportable !!! je m'en veux de dire cela. Mais voilà je dois être là, faire à manger, les habiller, gerer les crises, les jeux, les tous, faire les courses, le ménage, gerer encore et encore tout le quotidien .. en ayant peur de ne plus pouvoir me relever la fois de trop..

Gerer en silence, ne pas me plaindre, tenir, peur de demain. Tenir en essayant de les préserver de toute cette douleur, vouloir leur donner une vie presque normale, une vie de joie, une vie où la maman malade n'est pas le quotidien.

Je voudrais laisser aller mes maux en mots... mais comment?

Ici j'essaye. Les épreuves nous forgent !!! mais que dois-je apprendre de cette longue épreuve là?

Ce combat est lourd et difficile, je n'ai rien choisit, je voulais juste un enfant.... Cette vie de douleurs est probablement la pire des choses qui existent.

jeudi 17 décembre 2009

Mal.


Depuis quelques jours, je me pose une question.

Comment est ce qu'on peut tenir toute une vie en ayant toute cette douleur dans ses valises?

Comment on fait pour se lever chaque matin année après année en esperant du mieux.

Tous ont été du même avis, mon état va s'aggraver avec le temps. Je pense déjà être plus ou moins au maximum des doses de médicaments que je peux supporter. Comment je vais faire si je dois encore souffrir plus?

Pour l'instant mon seul et unique objectif est de faire grandir mes enfants, je veux tenir jusqu'à ce qu'elles soient grandes, des femmes. c'est mon devoir de maman. C'est quelque part le but à viser.

Pour cela je dois tenir encore au minimum 20 ans. En écrivant cela j'ai presque peur. Vais-je tenir aussi longtemps.

Quel intêret de vivre une vie pleine de souffrance? Où est le joie dans la douleur? Cette impression de toujours être sur un fil et qu'à n'importe quel moment je peux m'écrouler pour ne plus me relever.

Si je devais devenir dependante se serait déjà le point de non retour. Je refuse en bloc d'être comme cela.

C'est tellement fatiguant d'avoir mal !! tellement fatiguant de sentir son dos et son ventre si douloureux. Mal en dormant, en bougeant, en respirant... mal ... toujours et encore ce mot qui revient dans ma tète ce mot que mon corps crie ,hurle.

Mais à coté de cela, vivre encore et encore vivre, et faire grandir mes filles.

Vivre avec toutes ces questions sur un avenir professionel où pas. Sur un avenir financier si oui lequel?

Vivre avec toutes ces questions, toute cette souffrance, vivre avec la maladie..

Si tout devait encore s'aggraver est ce que je trouverais la force de lutter encore? Est ce que j'ai encore la ressource nécessaire pour vivre une vie dite" normale" .

lundi 14 décembre 2009

Noël ...


Plus que quelques jours et se sera Noël.

J'aime beaucoup cette fète!! j'ai toujours voulu faire vivre un très beau noël à mes filles. J'adore voir dans leurs yeux la joie devant les cadeaux. C'est ce que je préfère. Juste avant l'ouverture des paquets.

Noël pour elles, c'est aussi vouloir faire cicatriser mes réveillon de petite fille bléssée. Ma mère détestait cette fète. Pas de sapin, pas les moyens de nous faire rêver. Repas amélioré surtout pour mon père, et messe de minuit.

Ici où j'habite, la tradition est d'ouvrir les paquets le 24 au soir. ALors nous allions faire le tour de la famille pour chercher son paquet.

Chez mon oncle il y avait 4 filles, elles avaient des montagnes de paquets, et mmoi un seul !!! Qu'est ce que c'était dur de vivre cela chaque année... ma grand-mère c'était de l'argenterie chaque année aussi.. Comment comprendre que cette fourchette était mon seul cadeau là-bas alors que ma cousine qui vivait chez elle, recevait aussi un tas de paquets...

Que de mauvais souvenirs, des souvenirs de tristesse, de faire comme si j'étais heureuse. je ressens encore cette douleur.. Alors depuis que je suis maman je veux que mes filles puissent rêver, je veux qu'elles vivent un beau Noël.

J'ai déjà acheté tous les cadeaux, si je le peux, je pense encore trouver deux trois bricoles pour faire plus de paquets... plus de rêves..

Mon père est parti quelques jours, je suis aux anges, quel bonheur de pouvoir faire ce que je veux. De pouvoir laisser les filles bouger à leur guise. J'ai encore plus hâte d'être chez moi. Avec un peu de chance se sera pour mars.

Niveau douleurs, c'est un peu dur depuis quelques jours, depuis qu'il fait plus humide, plus froid, j'ai plus mal. Peut-être que c'est la fatigue aussi?

En fait depuis que mon ventre me fait mal, je réalise que j'ai beaucoup de mal à supporter la moindre douleur en plus. Comme une saturation, une inccapacité à pouvoir gerer le petit plus de douleur.

Du coup je me traine un peu depuis une semaine, je calcul à nouveau tout ce que je peux faire pour marcher le moins possible, pour bouger ma colonne au minimum.

Combien de temps vais-je encore souffrir??? Et tenir??

vendredi 11 décembre 2009

La roue..


Celle qui ne tourne pas, cette roue qui avance sans passer du bon côté, celui où la douleur serait loin, celui où la chance serait de retour!!!

J'étais chez mon doc aujourd'hui, pour lui il y a effectivement un abcès à la place où était ma compresse!!! Il ne veut pas me mettre sous antibiothérapie afin de ne pas assècher la chose pour bien voir ce qui se passe au scanner prévu le 7 janvier.

Comme la douleur est aussi plus forte au niveau de mon dos et de mon ventre, on a augmenté la morphine. Me voilà à 110 mgr par 24h... Je me demande comment je fais pour tenir le coup, comment je fais pour garder les idées claires avec tous ces produits.

Une journée un peu difficile à accepter, encore une me diriez -vous... je crois qu'on s'habitue à toute cette négativité...

Je me demande souvent si être une personne qui va toujours de l'avant, est une chose que j'ai en moi, ou si c'est le fait d'être mère qui me fait cet effet là.

Plus c'est le bordel plus j'arrive à me centrer et à avancer. Ne pas craquer, ne pas ceder à une spirale qui pourrait m'emporter dans les fonds sans fin...

Je suis tout de même bien en colère de devoir encore une fois me faire opérer, j'en peux plus d'aller dans des blocs op!!! Comment rester coucher après une op?? comment accepter qu'on m'ouvre encore et encore ce ventre!!!

Je ne veux plus qu'on y mette les mains !!!!!! C'est terrible mais c'est tellement cela !!!

vendredi 4 décembre 2009

Il y a des jours...


Des jours qu'on voudrait plus doux, des jours où l'on voudrait être loin de là.

Des jours où tout serait calme, sans pression.

Je voudrais que mes enfants puissent grandir dans le calme, qu'ils sortent de cette tourmente, de ce stress où on leur interdit d'être petits.

Je me revois petite, avec ma mère qui n'avait cesse de dire " chut papa dort"

"chut ne dit rien il va s'enerver"... j'ai toujours pensé que ma mère exagerait, que ma mère avait besoin de cette pression, qu'il n'était pas comme cela.

Mais non il est profondement méchant, profondement rempli de haine et de colère. D'un égoïsme sans nom. Il n'y a que lui... J'ai choisit de venir ici, et me voilà obligé de supporter cette homme qui ne pense que à lui.

Je me sens prisonnière, je ne peux pas partir, pas encore en tout cas, il ne dort jamais, sauf lorsque mes filles sont là... Comment puis-je garder trois enfants silencieux à 13H ?

Il ne cherche même pas à savooir pourquoi elles pleurent, il hurle comme si elles étaient de vulgaire chiens... Mon dieu que ca me fait mal!!! cette homme c'est mon père et il ne changera jamais...

Ce soir c'est le week-end, ce soir ma pression va monter jusqu'à lundi matin où elles seront à l'école. Tenir deux jours, en essayant de limiter les crises... je suis épuisée d'avance!!!

Je suis tellement fatiguée, tellement lasse de tout je crois. Je voudrais donner à mes enfants une vie, la vie qu'elles mérite... mais voilà entre mes faibelles, ma douleur, la situation dans laquelle je suis... rien n'est très agréable pour elles.. Pourtant elles rigolent, elles vivent, malgré les manques malgré mon père...

Est ce que je vais y arriver? C'est lourd d'être si seule...

mardi 1 décembre 2009

Le cercle infernal !!


Le message ce soir sera court. Juste besoin de vider mon sac.

Je suis en colère, triste, j'ai peur.

J'ai passé mon echographie pour voir si quelque chose expliquerait mes douleurs à l'endroit où j'ai retiré ma compresse.

Eh bien oui j'ai un abces ou une coque de liquide non infecté. En gros j'ai une boule de 5 cm pile poil au même endroit.
J'en ais ma claque de toutes ces merdes!!! Désolée d'être vulgaire mais là ca fait du bien !!! Je n'arrive même pas à concevoir que je puisse à nouveau me faire ouvrir le bide pour cette faute médical.

Et comble de tout cela, je suis la seule qui paye le prix des négligences des autres.

C'est quand qu'elle tourne la roue?? est ce que ca s'arrête un jour??