samedi 7 novembre 2009

Une journée.

Une journée longue aujourd'hui.
Une journée qui a mal commencé, ce type de journée où on sent que tout va mal aller.

Debout à 6h30 avec deux petites de mauvaises humeurs, un dos en vrac qui hurle dejà son mal.

Une femme déjà fatiguée qui doit être forte les 15 h à venir.

A chaque fois que je pose mon pied au sol ma hanche gauche me fait tituber, j'ai mal, deux petites autour de moi qui me parle, beaucoup de trop... mes lédocs, vite je dois les avaler pendant que le lait chauffe. Je fais couler mon café, elles se disputent déjà sur le canapé.

Mon père me parle de courses, je m'en tape des courses là toute suite à 7h.

J'ai mal , la morphine semble faire la grève ce matin, mon coté gauche n'est que souffrance, je suis presque inquiète. Je ne peux et ne dois pas avoir un problème. Les filles ont besoin de moi.

Je demande aux filles de se calmer 10;20;30 fois ce matin, elles vident les jouets, se tapent, je cours, je hurle, j'essaye de trouver quelque chose à leur proposer.

Enfin elles jouent à la dinette, je souffle un peu.

Alors que je vide le lave-vaiselle, que je prépare le repas, je me demande comment je vais faire pour tenir, comment je fais faire pour vivre cette vie là?

J'ai pourtant des projets, j'ai même refais un CV et une lettre de motivation pour postuler la semaine dans un hôpital. J'ai un besoin vicéral de retravailler, comme pour revivre.

J'ai évidement des doutes et des peurs, j'ai déjà bien du mal à vivre chez moi sans bosser... Mais bosser c'est mon truc à moi, j'aime mon métier et j'aime ce contact avec la societé.

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