mardi 10 août 2010

La course.


Je cours depuis un an après ce rêve de pouvoir offrir à mes filles une maison, notre maison... pouvoir quitter la maison de mon père et vivre pour nous.

Depuis le 9 août c'est chose faite, j'ai enfin trouvé un logement pour nous. Un appartement avec du terrain. Il n'est pas très grand, mais se sera chez nous. On va pouvoir ouvrir nos cartons, ouvrir à nouveau notre vie mise entre parenthèse depuis si longtemps.

Aujourd'hui 10 août cela fait un an que je suis ici. Un an que je suis seule à me lever chaque jour pour les filles. Un an que je me bats contre toutes ces choses qui ont compliqué ma vie.

Ce parcourt là n'est pas terminé, j'entre dans un nouveau combat... me libérer financièrement de mon ex... je sais que cela ne sera pas simple du tout puisque je ne travaille pas, que mes revenus sont faibles.

Je risque très bientôt d'être en banque de france puisque je ne peux pas supporter la charge qui m'est demandé...

N'ayant pas de encore de pension alimentaire, je ne peux rien donner. Je suis obliger d'assumer seule les filles, mais c'est moi la méchante qui ne veut rien entendre, qui ne cherche pas de solutions !!!

Depuis un an je n'ai fait que donner, et d'autres ont dépensé... et ce rtetrouve aujourd'hui la tète dans l'eau. Au lieu de s'en sortir la situation c'est aggravée.

Je sais donc qu'une fois de plus mes filles et moi allons payer les erreurs des autres...

On va y arriver pour enfin être libre à jamais. Lorsque cette course là sera terminé, ma colère sera encore plus grande, mais ma force aussi...

Je sais aussi que je vais toujours pouvoir me regarder dans une glace, je vais toujours pouvoir être fière de ce que j'ai fait pour mes filles. Elles aussi un jour comprendront qui a été là pour elles...

Les années de la petite enfance , losqu'elles sont perdues rien ne pourra jamais les rendre. je regarde mes filles grandir, je suis fière de voir qu'elles arrivent à grandir avec tout ce qu'il a détruit, avec tout ce mal qui a été fait...

Faire le choix de ne pas venir vivre prêt de ses enfants c'est en quelque sorte abandonner son rôle de père.. C'est devenir un simple géniteur. Cela m'est insuportable, car cela me prouve une fois de plus qui est cette personne, et à quel point il est facile de laisser tomber ceux qui ont besoin de lui...

Je croyais avoir besoin de lui, je croyais sincèrement qu'un lien fort était entre nous... mais non il n'y avait rien d'autre que du mensonge !!! J'ai perdu tant d'années...

Je suis une femme accidentée de la vie, je ne sais pas ce que mon avenir va pouvoir m'offrir mais je sais que pour d'autres mes soucis ne sont rien par rapport à ma personne... Je sais à nouveau qu'il peut être agréable d'être belle pour d'autres.. même si je ne suis pas prète à donner, je sais savourer ces choses là...
Cet automne je vais partir un week-end à center-park , j'ai hâte d'y être.. J'ai accepté ce cadeau là car je sais que pour être bien au quotidien j'ai aussi besoin de temps pour moi.

1 commentaire:

isabel a dit…

Je suis très heureuse pour toi et les filles, cela fait longtemps que je ne t'ai pas donner de nouvelle, ça commence à bouger de mon coté, mai comme tu sais la justice française est très longue, en tout cas je te souhaites pleins de bonheurs avec tes filles et beaucoup de courages pour la suite je t'envois pleins de bisous ton amie Isabel