mercredi 25 mars 2009

Sans toi.


Aujourd'hui ma petite maman tu aurais du fêter tes 67 ans.

Tout comme ma vie, depuis ton départ, la journée est ponctuée par des épisodes de grosses pluies suivit par la douce lumière du soleil.

Depuis maintenant 6 ans tu n'es plus dans ma vie, depuis 6 ans je ne suis plus ta petite dernière, je suis devenue la maman de trois filles sans sa mère.

Etre maman sans toi, c'est ne plus avoir le soutien quand le doute est là, c'est voir grandir ses enfants sans ton regard. C'est donner la vie sans toi.

Tous ces "sans toi" qui se succèdent année après année. C'est la vie qui continue.

C'est aussi la mémoire qui efface ton visage petit à petit. Ces tous petits traits qui creusaient ton visage.

Ta voix !!! un vague souvenir c'est terrible!!

Ton decompte c'est arrêté à tes 61 ans. Depuis c'est dans le silence que je pense à toi en ce 25 mars.

Tu n'as jamais aimé fèter ton anniversaire, c'était tout toi ce genre de comportement.

Aujourd'hui, c'est ici ma petite maman que je viens hurler que dans mon coeur tu seras vivante à jamais. Que mon coeur est plein à déborder d'amour pour toi.

C'est ici que je veux aussi te remercier de m'avoir fait revenir à la vie quant j'étais aux portes de la mort. Car oui je me souviens de cela. J'étais devant une porte magnifique, somptueuse, je me demandais ce que pouvait être une telle porte?

Et là un hurlement, ton cri TA VOIX , qui m'a ordonner un NON effrayant. J'ai eu très peur horriblement peur !!

Je ne saurais jamais si cette épisode était réel ou non.
Je sais, par contre, que je n'ai pas franchit cette porte, que cette voix était la tienne.

Si c'est cet évènement qui m'a fait revenir alors ,maman ,MERCI.
Le soir avant de te suicider tu m'as dit que tu m'aimais c'était la seule et unique fois. Je l'ais toujours su maman . Tu m'as dit aurevoir à ta façon.
De là où tu es, dit à Oma que je l'aime car demain cela fera déjà 16 ans qu'elle est partie.

PUISQUE TU PARS (Goldman 1987)
Album: Entre gris clair et gris foncé

Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"

Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir

Puisque tu pars

Que les vents te mènent
Où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu

Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile

Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir

Mais pas trop tard

Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars

J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez

Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars

Aucun commentaire: